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Nouveau Théâtre d’Angers-Centre dramatique national Pays de la Loire

Nouveau Théâtre d’Angers-Centre dramatique national Pays de la Loire

Ateliers de formation 2014-15

Les Ateliers de formation et de recherche du NTA ont plus de 25 ans ! Depuis 1987, le Nouveau Théâtre d’Angers inclut dans son projet artistique une activité de formation théâtrale destinée aux comédiens professionnels, dans les
Pays de la Loire. La saison dernière, nous avons invité Elise Vigier, Marcial Di Fonzo Bo et Pierre Maillet du collectif Les Lucioles, autour de Dans la république du bonheur de Martin Crimp, et Julien Gosselin qui a travaillé sur Plateforme de Michel Houellebecq (photos ci-dessous)…
Après 93 AFR dirigés par des metteurs en scène ou des comédiens aux parcours exemplaires, deux nouveaux rendez-vous sont fixés cette saison. Le premier nous permettra d’ouvrir notre scène de répétition à Sarah Capony qui a choisi de travailler autour de Milan Kundera et Krzysztof Kieslowski. Un second AFR sera programmé en cours de saison.

AFR N° 95

DU RIRE AU DRAME / DES LARMES À MOURIR
dirigé par Laurent Brethome

Le rire n’est rien d’autre que la réfraction naturelle d’un drame.

Bergson. Traité philosophique sur le rire.

Il n’y rien de plus dur au théâtre que de provoquer le rire... Depuis plus de dix ans, de Levin à Feydeau, en passant par Minyana ou Molière, je me suis interrogé dans mon travail sur la manière d’amener les spectateurs à être traversés par une émotion que suscite le rire.
Mais rire (qui étymologiquement veut dire « qui nous donne à voir ») n’est-ce pas déjà être traversé par une émotion ?
Le rire naît-il forcément d’un drame comme l’avance Bergson d’un point de vue philosophique ?
« Rire aux larmes », est-ce « à pleurer » ?
Et tous ces répertoires de nouveaux théâtres qui fleurissent aux pontons des salles de théâtre privé avec des titres à partir en courant sont-ils si dangereux ?
A l’heure où les termes populaire et populiste se confondent dangereusement et où faire rire est considéré comme suspect par certains, y-a-t-il un bon rire et un rire mauvais ? Devons-nous opposer sur un plateau les notions de savoir-être et de savoir-faire ?
Qu’est-ce que la comédienne ou le comédien met en jeu à vouloir/devoir faire rire ?

En nous appuyant sur des textes philosophiques (Bergson, Nietzsche, etc.), des textes théâtraux (Feydeau, Levin, Tilly, Devos, etc.) et non-théâtraux (romans, brèves de presse, discours politique, etc.), nous nous efforcerons de convoquer sur et en dehors du plateau l’endroit de la catharsis nécessaire à la spontanéité du « rire ».
Mais de quel « rire » s’agit-il ? Existe-t-il un rire qui hante ? Un rire qui contamine ? Un rire qui provoque le rire ? Un rire qui n’est pas drôle ? Et puis de quoi rions-nous ? Rit-on des mêmes choses selon les époques ?
De nos jours, de très nombreux auteurs mais aussi certains médias utilisent le rire comme outil de communication. Mais peut-on traiter des sujets graves ou sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ?
Le rire nait-il donc forcément d’une situation dramatique ou est-il conditionné par la propension à trouver dramatique une situation banale pour celui qui en est victime ?
Je ne proposerai pas de réponse à toutes ces questions. Seulement d’autres questions fondées sur une expérience et des croyances qui s’ébranlent ou s’endurcissent à chaque fois que j’entre en recherche et en répétition.
Laurent B.
Décembre 2014

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Laurent Brethome
Diplômé de l’E.N.M.D.A.D. de La Roche-sur-Yon et du C.N.R. de Grenoble, Laurent Brethome poursuit une formation à l’École Supérieure de la Comédie de Saint-Étienne. Il travaille ensuite en tant que comédien sous la direction de Jean-Claude Berutti, François Rancillac, Alain Sabaud, Jean-François Le Garrec et Philippe Sire. Il est assistant metteur en scène auprès de François Rancillac pour deux créations : Kroum l’Ectoplasme de Hanokh Levin et Projection privée de Rémi De Vos. En 2008 il devient directeur artistique de la Compagnie Le menteur volontaire. Il est artiste associé au Théâtre de Bourg en Bresse, au Théâtre Jean Arp de Clamart, et à Scènes de pays dans les Mauges.

Depuis 2002, Laurent Brethome a signé une vingtaine de mises en scène, notamment Les Fourberies de Scapin de Molière, Tac de Philippe Minyana, Bérénice de Jean Racine, Le Dodo de Yannick Jaulin, Les Souffrances de Job de Hanokh Levin, (Prix du Public Festival Impatience, Odéon-Théâtre de l’Europe, 2010), On purge bébé de Georges Feydeau, Popper de Hanokh Levin, Le Mal joli de Georges Feydeau, Ah non, tu ne vas pas vomir, je ne t’ai pas épousé pour ça ! d’après Feu la mère de Madame de Georges Feydeau.
Il a également mis en scène l’opéra Orfeo de Monteverdi, commande de l’Académie baroque européenne d’Ambronay (2013) ainsi que plusieurs spectacles événementiels tels que Liberté /Egalité/ Fraternité au CDN de Sartrouville.
Titulaire du DE et du CA enseignement du théâtre, Laurent Brethome est Professeur d’art dramatique au Conservatoire à rayonnement régional de Lyon.
Il créera prochainement Riquet de Antoine Herniotte d’après le conte de Perrault, pour la Fabrique de dépaysement (Avril 2015), spectacle programmé du 4 au 8 juillet au Festival d’Avignon 2015, à la Chapelle des Pénitents Blancs.

Du lundi 1er au vendredi 19 juin 2015
Envoi des candidatures jusqu’au dimanche 10 mai 2015
Journées de sélection jeudi 21 mai à Paris
vendredi 22 mai à Angers

AFR N° 94

AUTOUR DE KUNDERA ET KIESLOWSKI
dirigé par Sarah Capony

« Je me mis à surveiller quelque peu mes sourires, et ne tardai pas à déceler au-dedans de moi une mince fissure qui s’ouvrait entre celui que j’étais et celui que je devais ou voulais être.
Mais qui étais-je donc en vérité ? À cette question je peux répondre en toute honnêteté : J’étais celui qui avait plusieurs visages.
Et leur nombre allait croissant. […]
Ce dernier visage était-il vrai ?
Non, tous étaient vrais. »

La plaisanterie, Milan Kundera

Les personnages de Milan Kundera et Krzysztof Kieślowski ont nourri mon imaginaire d’actrice et aujourd’hui de metteur en scène. Je prépare, exclusivement pour ce stage, un montage librement inspiré des univers de ces deux auteurs d’Europe centrale. Je crois que leur écriture peut devenir de véritables partitions pour des acteurs et nous offrir un chantier de travail inspirant, aussi ludique que profond, autant mental que charnel. Kieslowski filme le mystère des êtres, les plonge dans un monde intérieur de sensations, de musique, de couleurs, où la télépathie semble naturelle, il parsème leurs trajets de rencontres, d’objets, de répétitions, de hasards...
Dans le monde romanesque de Kundera, l’identité de ses personnages possède un charme particulier. Chacun si bien dessiné par un assemblages
de mots, d’attitudes, d’images, d’impressions... « Saisir un moi, cela veut dire, dans mes romans, saisir l’essence de sa problématique existentielle.
Saisir son code existentiel. En écrivant L’Insoutenable Légèreté de l’être, je me suis rendu compte que le code de tel ou tel personnage est composé de mots-clés. Pour Tereza, le corps, l’âme, le vertige, la faiblesse, l’idylle, le Paradis. Pour Tomas : la légèreté, la pesanteur. »

Mais c’est aussi le rire, l’absence apparente de sérieux, cette légèreté et
cet humour qui font la saveur des romans de Kundera, lui qui nous emmène pourtant sur des questionnements si profonds sur l’être, l’identité,
l’oubli, la mort...
« Il me fallut encore un moment pour comprendre que mon histoire (malgré
le silence glacial qui m’entourait) n’est pas du genre tragique, mais
plutôt comique. Ce qui m’apporta une sorte de consolation ». (Risibles
Amours)

Sarah Capony

Comédienne, elle entre à 18 ans à l’école du Studio d’Asnières puis, l’année suivante à l’ENSATT.
À sa sortie en 2001, elle travaille sous la direction de Nita Klein, Richard Brunel, Gilles Chavassieux, Marie-Sophie Ferdane et Jacques Weber.
En 2004, elle part plusieurs mois en Pologne afin de suivre le travail du metteur en scène Krystian Lupa. À son retour, elle rencontre Gilles Bouillon pour qui elle sera Héléna dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare puis Léna dans Léonce et Léna de Büchner (CDR de Tours, Théâtre des Artistiques Athévains à Paris et en tournée). En 2007, elle joue au côté de Nicolas Vaude dans Fantasio de Musset, mis en scène par Stéphanie Tesson (Théâtre du Ranelagh). Au théâtre de la Commune d’Aubervilliers, elle joue dans Nathan le sage de Lessing, un spectacle de Laurent Hatat créé en 2008, puis repris en 2009. Entretemps, elle incarne Annabella dirigée par Patrick Schmitt dans Dommage qu’elle soit une putain de John Ford (Théâtre La Forge à Nanterre).
Au cinéma ou à la télévision, elle tourne sous la direction entre autres de Saphia Azzedine, Jérôme Foulon, Basile Tronel, Samuel Bodin, Hettie Macdonald, Bertran Van Effenter et Philippe Haim.
En 2012, elle adapte, joue et met en scène Femme de chambre d’après le roman de l’auteur allemand Markus Orths. Pour cette création, elle reçoit pour sa mise en scène, les Prix du Jury et du Public du Théâtre 13 et pour son interprétation, le Prix de la Révélation féminine du Palmarès du théâtre 2013.
Sarah Capony prépare actuellement sa prochaine mise en scène, Une chambre à Rome, d’après une pièce qu’elle a écrite et dont la création aura lieu au Théâtre Romain Rolland de Villejuif en janvier 2016.

Dates

  • du lundi 1er au vendredi 19 décembre
  • Envoi des candidatures jusqu’au lundi 10 novembre 2014
  • Entretiens de sélection : le jeudi 20 novembre à Paris et le vendredi 21 novembre à Angers.

En téléchargement



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