Douar Hip-Hop chorégraphie Kader Attou Ennui, enfermement et rêve de liberté. Pour Kader Attou, le hip-hop est un outil au service d’un message : comment réfléchir au rôle de la culture, au rôle de la mémoire, au rôle de la danse dans le contexte des relations entre la France et l’Algérie ? Après avoir invité Franck II Louise la saison dernière, je souhaitais poursuivre avec vous la découverte de ces chorégraphes qui développent aujourd'hui un travail très singulier dans l'univers du hip-hop. J'ai pu rencontrer Kader Attou lors d'une résidence de création à la scène nationale d'Annecy. J'ai alors approché cette démarche qui s'attache à développer un vocabulaire nouveau, enrichissant cette danse de l'énergie qu'est le hip-hop. Ses thèmes de prédilection comme la quête d'identité, la lutte pour la survie, l'assimilation et l'exclusion, les déchirements et les chocs provoqués par le difficile dialogue entre les cultures, sont traités chaque fois avec beaucoup de finesse et d'engagement. Au-delà de la virtuosité et la fluidité de sa danse, ce positionnement politique me touche dans son travail et en fait pour moi un créateur surprenant. Emmanuelle Huynh, directrice artistique du CNDC La presse Avec Douar, le chorégraphe Kader Attou a travaillé avec de jeunes danseurs algériens. Il évite les clichés engendrés par les rêves d'émigration et met en scène l'ennui, l'attente qui rongent les désirs les plus secrets. De chaque côté de la mer, les jeunes se regardent dans cette pièce très tendre où l'on retrouve l'écriture à vif d'un créateur qui, depuis le début de la compagnie en 1989 à Saint-Priest, sait utiliser le hip-hop pour réfléchir sur les questions de société qui le troublent ou le mettent en rage. Marie-Christine Vernay. Libération pièce pour 9 danseurs, direction artistique et chorégraphie Kader Attou avec Kader Attou, Abdenour Belalit, Mabrouk Gouicem, Rachid Hamchaoui, Salem Mouhajir, Amine Aliouat, Fouaz Bounechada, Amine Boussa, Abdallah Hireche, scénographie Gilles Rondot, création lumière Fabrice Crouzet, musique Manuel Wandji, costumes Nadia Genez, régie générale Romaric Bourgeois, production compagnie Accrorap, La Coursive scène nationale de La Rochelle, centre chorégraphique national de Belfort, Le Prisme Saint Quentin en Yvelines, Théâtre Jean Vilar Vitry sur Seine, avec l'aide du CNCDC Châteauvallon, avec le soutien de la région Franche-Comté dans le cadre de sa convention avec l'Afaa. La compagnie Accrorap est aidée par le ministère de la Culture et de la Communication Drac Franche-Comté, au titre de l'aide à la compagnie chorégraphique conventionnée ainsi que par la région Franche-Comté et la ville de Besançon. Grand théâtre me. 18 au ve. 20 octobre 2006 19h30 sauf vendredi 20h30 location ouverte à partir du 4 octobre 06 - durée 1h spectacle du CNDC Centre national de danse contemporaine Angers rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 19 octobre