L'objecteur
de Michel Vinaver
mise en scène Claude Yersin
Nous sommes en 1950, dans une caserne des environs de Paris. Un jeune appelé, puni pour s'être assis dans la cour de la caserne et avoir posé son fusil au cours d'un exercice, s'évade. Et tout le système se détraque… À travers un foisonnement de lieux et de personnages, "L'objecteur" de Michel Vinaver nous plonge au cœur d'une grande fresque de la France des années 50… Dans le tourbillon de la vie…
Paris,1950. La guerre froide bat son plein. Julien Bême, un appelé incarcéré pour refus d'obéissance, n'est pas rentré de sa promenade nocturne. Réfugié chez un ancien professeur de lycée, il fait la connaissance de Josseline, employée dans une librairie... Peu à peu, en l'espace de 24 heures, l'événement se répercute dans le monde civil ; sur le principe bien connu de « l'effet papillon », les vies de 72 personnes vont se trouver bouleversées…
50 ans plus tard, comme dans un miroir, ces événements se reflètent sur une scène et c'est tout l'univers du théâtre qui défile sur le plateau, dans un parallèle plein d'humour où le théâtre se moque du théâtre…
Michel Vinaver signe un texte éclaté, au fil de 99 séquences quasi-cinématographiques. Un théâtre en expansion comme un Big Bang, où tout se déroule avec une implacable logique. Les 11 interprètes voulus par Vinaver assument 72 rôles, dans un tournoiement qui entraîne le spectateur à prendre part au jeu, dans une complicité ludique.
La presse
Pour son dernier spectacle à la tête du Centre dramatique d'Angers, Claude Yersin sert aussi bien cette adaptation que d'autres pièces de Michel Vinaver par le passé. En tournée ce printemps, ou à la rentrée au TEP, ce spectacle réaffirme avec jubilation la spécificité de l'art théâtral, la confiance dans un fonctionnement artisanal et la magie du jeu.
Monique Le Roux. La Quinzaine Littéraire
Tout est question de temps ici et le metteur en scène Claude Yersin maîtrise à merveille ce rapport délicat entre durée et vitesse. Les saynètes, 99 au total, s'enchaînent avec un rythme effréné, immergeant le spectateur dans un tourbillon de mots, de lieux et d'idées.
Gwenn Froger. Ouest-France
L’objecteur en tournée
L’objecteur, créé pour la première fois en France en mars 2006, est repris à l'occasion d'une série de représentations au Théâtre de l'Est Parisien du 27 septembre au 20 octobre, et d’une tournée (Théâtre du Passage à Neûchatel, Suisse, le 12 novembre, Maison de la Culture de Loire Atlantique les 27 et 28 novembre, Le Manège, Scène Nationale de la Roche-sur-Yon les 1er et 2 décembre, Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National de Limoges les 7, 8 et 9 décembre)
avec Sarajeanne Drillaud, Pauline Lorillard, Hélène Raimbault, Adrien Cauchetier, Fabien Doneau, Claude Guyonnet, Benjamin Monnier, Nils Ohlund, Didier Royant, Didier Sauvegrain, Cédric Zimmerlin, assistante mise en scène Hélène Gay, scénographie et costumes Chantal Gaiddon, maquillage Catherine Nicolas, régie générale Jocelyn Davière, sons Vincent Bedouet, lumières Gilles Lépicier, régie plateau Jean-Pierre Prud’homme, accessoires Philippe Basset, production Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de la Loire, avec le soutien artistique du Jeune Théâtre National, avec l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD, pièce publiée aux Editions de l’Arche
Grand Théâtre
me. 22 novembre 2006
19h30
location ouverte à partir du 8 novembre 06 - durée 3h15
Méhari et Adrien
Ballade pour deux personnages et un side-car
de Hervé Blutsch
mise en scène Hélène Gay et Christophe Gravouil
L'absurde des cartoons de Tex Avery…
La fantaisie d'une BD…
Le burlesque des Monty Python…
Une reprise très attendue des aventures de deux drôles de personnages dans un road movie turbulent !>
Méhari et Adrien partent en ballade ! et il s'en passe des choses dans leur voyage ! entre courses folles en side-car et scènes d'arrêt, se succèdent accident, enterrement, brouilles et réconciliations... Comme au cinéma, tout est prétexte à jouer, à délirer. Et le comique d'Hervé Blutsch peut devenir terrible ou tendre, souvent innocemment cruel comme au cirque…
Sous les facéties de ce drôle de couple se révèlent aussi leurs peurs d'adultes, depuis la première rencontre jusqu'au couple qui s'use, en passant par le mariage, qui n'est pas celui dont on rêvait, la maladie, tout ce qui alourdit la vie...
Méhari et Adrien nous touche par une écriture à l'humour franc qui, devant le tragique, prend le parti d'en rire. Car, bien sûr, comme le dit Blutsch, tout cela doit rester marrant.
La presse
L'humour des comédiens fait merveille, dans la mise en scène pleine de trouvailles qu'ils ont imaginée où la bande-son joue un grand rôle. Adrien boxe avec son ombre, une forêt surgit par projection, une boule tango habille la scène de ses reflets scintillants…
Bruno Villien. Le Généraliste
avec Hélène Gay, Christophe Gravouil, régie et décor Olivier Blouineau, construction Joël Brousson, son Jean-Christophe Bellier, lumière Benoit Collet, costumes Lucie Guilpin, production Nouveau Théâtre d'Angers Centre Dramatique National Pays de la Loire, la pièce est publiée aux éditions Théâtrales (collection Jeunesse)
Atelier Jean Dasté
ma. 5 au je. 21 décembre 2006
20h30 sauf mercredi et jeudi 19h30, dimanche 17h, relâche les 11 et 17 décembre
location ouverte à partir du 22 novembre 06 - durée 1h
Rencontre avec le public à l’issue de la représentation du 14 décembre
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