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Andromaque & Bérénice
de Jean Racine
mises en scène Philippe Delaigue

Deux tragédies de Racine sur le thème du trio amoureux. Pyrrhus, Hermione, Oreste dans Andromaque ; Titus, Bérénice, Antiochus dans Bérénice. Deux pièces à confronter avec pour fil conducteur la passion. Menée par une équipe de jeunes comédiens, une aventure ardente au cœur de la langue française.
Si Racine avait été musicien, on aurait pu dire de Bérénice et Andromaque, qu'elles sont deux variations pour trio sur un même thème. Un trio qui reste classique dans le théâtre contemporain et même sur les boulevards : un roi doit épouser une princesse. Il change d'avis, le mariage est rendu impossible. Tout cela sous le regard de l'ancien amant de la princesse toujours épris d'elle. Si le roi renonce au mariage, c'est soit qu'il aime ailleurs, soit pour des raisons politiques, des raisons de devoir… « Racine engage sur ce thème deux projets d'écriture radicaux et opposés, remarque Philippe Delaigue. Séparés de trois ans dans sa biographie, ils le semblent de plusieurs siècles et milliers de kilomètres dans leurs propos :
La première, Andromaque, est “ furieuse “. « Comme une vraie tragédie, elle va à la fin vers un amoncellement de cadavres, la folie. On a le choix entre la mort et la folie… »
Si Andromaque est une pièce d'adolescents, Bérénice s'approche d'une maturité, d'un effort vers une espèce d'harmonie. « Il n'y a pas de morts dans Bérénice, c'est une espèce d'élégie, une tragédie élégiaque, une longue plainte magnifique. »
Ce n'est pas seulement l'histoire d'Andromaque et Bérénice que Philippe Delaigue a eu envie de raconter. « L'intérêt pour moi, ajoute le metteur en scène, c'est véritablement la confrontation avec cette langue qui est la nôtre. C'est essentiellement ce qui me donne envie de voir ces deux pièces représentées et de les voir jouées, y compris devant des jeunes gens. D'ailleurs elles vont être jouées par des acteurs plutôt très jeunes, qui sortent de l'ensatt, qui ont 25 ans et qui en sont passionnés. »
Philippe Delaigue a choisi un dispositif unique qui permet de représenter les deux pièces en diptyque.

la presse
Le projet de la Comédie de Valence fait donc entendre ces deux tragédies d'une manière particulière. Nouvelle et singulière. Elle fait aussi résonner les alexandrins comme une langue vivante, libre dans son rythme. La troupe de jeunes comédiens s'empare de ces vers avec délectation ; elle s'appuie sur leur musicalité sans emphase ni déclamation. « Vouloir faire entendre la musique à tout prix, c'est jouer la redondance », assure le metteur en scène qui s'attache plus au fond qu'à la forme. Cette langue rigoureuse et magnifique, souvent perçue comme distante, devient ainsi plus proche, car elle porte le sens plus que le son. Elle n'est plus seulement la langue de la représentation théâtrale, mais celle de la vie car elle retrouve le souffle. Et l'énergie.
Nathalie Mauret.Théâtres


avec Yves Barbaut, Anne Comte, Philippe Delaigue, Juliette Delfau, Cédric Michel, Anthony Poupard, Hélène Viviès, collaborateur à la mise en scène Laurent Hatat, collaborateur artistique Yves Barbaut, créatrice décors et costumes Cécile Léna, réalisation costumes Patricia Depetiville, lumières Thierry Opigez, création musicale Philippe Gordiani - Production Comédie de Valence-Centre dramatique national Drôme-Ardèche, avec la participation artistique de l'ensatt

Grand Théâtre
ANDROMAQUE : ma. 8 et je. 10 novembre 05
BÉRÉNICE : me. 9 novembre 05

à 20 h 30 sauf mercredi et jeudi à 19h30
location ouverte à partir du mercredi 26 octobre