Nouveau Théâtre d’Angers-Centre dramatique national Pays de la LoireCuriositas n°3 - Hérodiade
De Stéphane Mallarmé
Conception Gwenn Froger et Côme Fredaigue
Avec Catherine Gandois et Marie Boutteaud, Margaux Grilleau, Thomas Landemaine (CRR Angers), Marion Souillard, Sophie Couineau (danse), Samuel Meeldijk (vidéo), François Baron (musique/son), Simon Rutten (lumières), Sébastien Aubinaud (photo/vidéo)
Lundi 9 mai 2011 à 18h et 21h
Scène de répétition NTA
Entrée libre sur réservation à rp@nta-angers.fr
**CURIOSITAS
En marge de la programmation régulière des vingt spectacles ouverts à l’abonnement, Frédéric Bélier-Garcia a souhaité offrir trois rendez-vous atypiques aux spectateurs du Nouveau Théâtre d’Angers-Centre dramatique national. Du off saison pour les esprits curieux, fureteurs, inquisiteurs et autres fouineurs, en quête de scènes non balisées. L’inattendu est forcément au rendez-vous de ces trois « Curiositas ».
Sous ce nom sont réunis des « objets artistiques » à identifier, qui ont pour but d’attirer l’attention sur des formes différentes, des aventures naissantes. Ces trois propositions inédites sont le résultat de « cartes blanches » offertes à des personnalités, des troupes d’Angers… Aucune prescription de forme mais des règles minimales : mise à disposition de la Scène de répétition NTA pendant trois jours, soutien financier limité et deux présentations publiques…
Après un rendez-vous foudroyant avec les malfrats de Plus dure sera la chute de Matthieu Rocher, et 72h aux abattoirs avec la Compagnie Map, Hérodiade de Mallarmé proposé par Gwenn Froger et Côme Fredaigue sera le dernier Curiositas de la saison.
**HÉRODIADE
L’évocation de la figure biblique de Salomé, fille d’Hérodiade, ne tient qu’en quelques lignes dans les évangiles de Matthieu et Marc. Mais l’on ne compte plus pages, partitions, notes d’intention, pellicules ou toiles que son mythe a noircies. Parmi elles surgissent les velléités théâtrales d’un certain Stéphane Mallarmé, prince des poètes symbolistes. Œuvre de toute une vie, Hérodiade survit aujourd’hui en fragments : une scène entre la jeune vierge et sa nourrice, une « Ouverture ancienne » et des « Noces », vestiges d’un projet scénique ambitieux tôt avorté. Faire entendre pour la première fois cette langue sibylline à la froide beauté et à la musicalité ciselée ; donner corps et souffle au rêve fou d’un Mallarmé en quête d’absolu poétique, tout en rappelant ce qui distingue son Hérodiade de la Salomé ayant traversé les âges et nourri les inspirations, telle est l’essence de cette variation qui mêlera théâtre, vidéo et danse.
[/ Gwenn Froger et Côme Fredaigue /]
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