Les créations
YAACOBI ET LEIDENTAL
Comédie en 30 tableaux et 12 chansons de Hanokh Levin
mise en scène Frédéric Bélier-Garcia
texte français de Laurence Sendrowicz
Scénographie Sophie Perez
Décider de vivre est chose compliquée. Il faut arrêter les parties de dominos, rompre avec son meilleur ami, trouver une muse. Le sentier est semé d’embûches et d’embuscades. On y apprend qu’il faut se méfier des femmes qui se disent pianistes et des amis qui s’offrent en cadeau de mariage. Frédéric Bélier-Garcia s’empare de cette comédie sentimentale loufoque du grand auteur israélien, où le classique triangle amoureux devient un irrésistible cabaret déglingué.
Le curieux métier de vivre
Hanokh Levin a composé une grande fable rieuse et acide, un conte d’enfant pour grands enfants, en trente scènes de la vie conjugale, drôles, pathétiques, dérisoires.
Trois personnages avancent toute pensée dehors, dans ce qui pourrait être une comédie sentimentale hollywoodienne de poche, si la farce, l’absurde, la dinguerie ne débordaient toujours l’historiette.
Comment trouver une femme ? Comment harponner un homme ? Comment se débarrasser de son meilleur ami ? Nous sommes successivement les trois personnages de cette fable, nous reconnaissant dans leurs stratagèmes fumeux par lesquels nous espérons toujours accéder à la vie, ou du moins à ce sentiment d’exister…
Le texte de la pièce est publié aux éditions Théâtrales, Théâtre choisi I, Comédies
avec Manuel Le Lièvre, David Migeot, Agnès Pontier - assistante mise en scène Caroline Gonce
production Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de la Loire
du lundi 29 septembre au dimanche 12 octobre 08 - relâche 5 et 6 octobre - du lundi 10 au samedi 15 novembre 08
du lundi au mercredi à 19h30 - du mercredi au samedi à 20h30 - dimanche à 16h00 - horaires exceptionnels - vendredis 3 octobre et 14 novembre à 18h et 20h30
Scène de répétition NTA
LILIOM
de Ferenc Molnár
mise en scène Frédéric Bélier-Garcia
Des amants de la nuit, des rêves d’Amérique, une fête foraine, un braquage, une résurrection… Liliom est une odyssée rocailleuse des temps moderne. Cette « féerie des faubourgs » du grand auteur hongrois Ferenc Molnár inspire à Frédéric Bélier-Garcia un spectacle grand format, qui mêle, fanfare battante, le tragique au mélo, l’humour au fantastique.
Une fable foraine
J’aime dans Liliom cette féerie de banlieue, à la fois naïve et brutale…
J’aime ses scènes très précises comme prises dans la stupeur du fantasme, qui semblent surgir de l’imagination « primitive » de ses protagonistes et qui emportent tout dans un torrent tragique.
Mon souhait est de mettre en scène cette fable foraine dans une faconde contemporaine, tout en respectant ce qui suscita mon désir premier pour cette œuvre, le voyage que la pièce suggère, des manèges de nos enfances aux terrains vagues de nos errances, en passant (bien sûr) par le paradis…
Je voudrais mettre en scène une odyssée à la fois simple et spectaculaire du temps présent qui pourrait « presque » être racontée par (et pour) un enfant turbulent.
C’est un spectacle pour onze comédiennes et comédiens, beaucoup de musique et pas mal de bruit, du théâtre grand format imaginaire.
Frédéric Bélier-Garcia
du jeudi 26 février au jeudi 12 mars 09 - relâche dimanche 1, lundi 2 et 9 - mardi et mercredi à 19h30 - du jeudi au samedi à 20h30 - dimanche à 16h00
traduction Kristina Rady, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas - Editions Théâtrales - avec Rasha Bukvic, Agathe Molière, Agnès Pontier - distribution et équipe technique en cours - lumières Patrice Trottier - son Bernard Valléry - maquillage et coiffure Catherine Nicolas - collaborateur artistique Caroline Gonce - production Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de la Loire
LES CRÉATIONS EN TOURNÉE
Yaacobi et Leidental fera l’objet d’une tournée régionale à l’automne 2008 à la Maison Commune des Loisirs à Beaucouzé (18 novembre) ; Salle des Fêtes de Saint-Mathurin sur Loire (21 novembre) ; Salle de L’Auditorium de l’Abbaye de Saint-Florent Le Vieil (25 novembre) ; Théâtre de l’Ephémère, Le Mans (26 et 27 novembre) ; Carré des Arts de Pellouailles les Vignes (29 novembre) ; Le Trois-Mâts, Angers (5 décembre)
Liliom fera l’objet d’une tournée nationale au printemps 2009 au Grand T à Nantes (du 18 au 20 mars) ; au Théâtre des Treize Vents, Centre Dramatique national du Languedoc Roussillon à Montpellier (du 21 au 24 avril) ; au Centre Dramatique National de Montreuil (du 5 au 18 mai).
les coproductions
LA DANSEUSE MALADE
Chorégraphie Boris Charmatz avec Jeanne Balibar et Boris Charmatz
Les textes de Tatsumi Hijikata, le père fondateur de la danse butô née au XXe siècle au Japon, accompagnent le danseur et chorégraphe Boris Charmatz et la comédienne Jeanne Balibar dans un duo intriguant.
"Je tiens boutique du corps, mon métier, connu sous l’appellation de danseur, est une entreprise de restauration de l’humain ", énonce Tatsumi Hijikata, devenu une figure mythique de la culture chorégraphique. La démarche commentée de Boris Charmatz est d’introduire en regard de son propre langage la dimension ironique de la revisitation. Le chorégraphe a donc imaginé une autre forme de tombeau, pour Tatsumi Hijikata, en hommage aux fantômes absorbés dans le corps butô, en référence au pionnier.
Il veut inventer une sorte de monument éphémère dédié à l’artiste. Une entreprise dont il se fait l’interprète avec la comédienne Jeanne Balibar. En regard de son sujet, il s’agit pour l’actrice et le danseur d’en repasser par les mots aussi. Ceux de Tatsumi Hijikata notamment et pour citer l’artiste en réflexion autour de ce spectacle proche de l’exercice d’admiration : « Il y a une littérature qui est encore de la danse, et dans le cas de Hijikata, celle-ci n’est pas seulement méconnue, elle est inouïe, elle n’existait pas encore, il fallait voler les épreuves d’un traducteur, pour se rendre compte de son existence. Nous sommes soudain face à un trésor qui déchire les représentations.
mercredi 24 septembre à 19h30 et jeudi 25 à 20hj30
GOMBROWICZSHOW
conception Sophie Perez et Xavier Boussiron
Deux artistes insolents et joyeux… Leur théâtre, proche du music-hall et du cabaret, ne s’accommode pas de la bienséance. Après Enjambe Charles, ils reviennent à Angers dans le cadre d’une coproduction croisée du NTA et du CNDC.
Le rideau s’ouvre. Un spectateur se penche sur son voisin : « Putain, avec un gros bout de montagne comme ça, c’est un décor qui a dû leur coûter bonbon. » Six comédiens en costumes d’époque, accompagnés d’un orchestre, s’agglutinent les uns aux autres. Ils se présentent, trépignent, défilent, font les malins… Une ambiance “jazz-swing” apparemment décontractée, et ponctuée par des “Bonjour Witold !” La question est d’être à la hauteur.
Depuis leurs débuts, Sophie Perez et Xavier Boussiron vouent une passion dévorante à l’auteur polonais Witold Gombrowicz (1904-1969). « Il ne s’agit pas de reprendre ni d’inspecter Gombrowicz, mais bien de récupérer chez lui ce qui nous semble nous appartenir pour nous en débarrasser » clament en cœur ces artificiers du bon goût bourgeois… Avec la laideur comme question plutôt que la beauté comme solution, Gombrowiczshow se présente comme un essai, une chronique, une revue ayant pour étrange mission de distraire ses semblables. Une revue menée par des comédiens charismatiques et performers dans des décors extravagants jusqu’à l’asphyxie…
Gombrowicz, qui a écrit des pièces de théâtre novatrices (Yvonne princesse de Bourgogne, Le mariage…), affirmait ne pas aller souvent au théâtre car le metteur en scène est plus puissant que l’auteur. Sûr qu’avec cette paire d’incendiaires de la scène, il va être servi !
mardi 13 au jeudi 15 janvier 09 - mardi et mercredi à 19h30, jeudi à 20h30
MAXA ON THE ROCKS
Texte et mise en scène Thomas Canonne
Maxa est la femme la plus assassinée du monde ! Son show « mortel » bat tous les records d’audience ! Un opéra rock pour douze comédiens survoltés !
Mais qui est cette mystérieuse Maxa ? Surnommée la Sarah Bernhardt de l’impasse Chaptal, cette actrice de Grand-Guignol a un répertoire insolite : c’est la femme la plus assassinée du monde ! L’obtention de ce titre n’a pas été sans sacrifice, explique l’auteur. « Maxa est devenue sourde par la récurrence de ses propres hurlements. En outre, l’état de ses nerfs en a fait une morphinomane invétérée. De fréquentes overdoses lui imposent d’avoir recours à des doublures qu’elle parvient de moins en moins à distinguer d’elle-même. Elle s’apprête néanmoins à faire ses adieux au public à l’occasion de sa 100.000e mort sur scène… » Hélas son pianiste a été remplacé par un groupe de la scène underground berlinoise : Les Bobby Watson. Les meilleurs auteurs contemporains qui sont mis à contribution pour ses adieux vont-ils trouver pour Maxa une mort inédite ?
Rock, suspense et effets spéciaux sont au programme de cette œuvre rock’n burlesque, réalisée en vrai travail d’équipe par le collectif du Théâtre des Cerises.
Le NTA produit et accueille en résidence cette troupe de jeunes artistes comédiens, musiciens, chanteurs, danseurs, créée en 1998 par Thomas Canonne et Lisa Paul, et basée à Nantes. Le Théâtre des Cerises avait été invité durant la saison nomade du NTA avec La Nonne sanglante, dernier volet de la trilogie L’Enfer des Cerises (après Le Moine, un opéra, et Je vous salue Jarry (vélodrame).
du mardi 27 au vendredi 30 janvier 09 - mardi et mercredi à 19h30 - jeudi et vendredi à 20h30