Nouveau Théâtre d’Angers-Centre dramatique national Pays de la LoireJacques Gamblin et Laurent de Wilde font jazzer les mots et les notes en toute complicité : un dialogue débridé qui lie l’improvisation musicale et le désir amoureux. Du jazz à sept, de l’Ascète Jazz !
Jacques Gamblin aime les mots : « Dire, phraser, raconter, scander, slammer, rythmer, impulser, cracher, rapper, balancer les mots comme des notes, les phrases, les verbes et les sujets avec mon instrument à cordes vocales, parler du désir de dire, du désir de jouer et du désir d’en jouir. » Fasciné par l’improvisation et par le jazz, il devait fatalement croiser sur sa route le piano de Laurent de Wilde.
Une aventure commune s’est écrite en freestyle, avec des textes d’auteurs, Alain Gerber, Jean-Paul Sartre, Christian Gailly, Jean-Louis Comolli, mêlés à ceux des deux compères. Et sur le plateau, quelques solides amis musiciens viennent avec leur maturité instrumentale transformer ce dialogue en une jubilante conversation entre sept voix uniques.
Jazzman formé à New York, Laurent de Wilde a reçu le Prix Django Reinhart et les Victoires de la Musique. Il est aussi l’un des pionniers de la révolution électronique du jazz des années 2000.
Générique
- Lecteur interprète, Jacques Gamblin
- Compositions, arrangements et direction musicale Laurent de Wilde
- Laurent de Wilde claviers
- Jérôme Regard contrebasse
- Donald Kontomanou batterie/percussions
- Alex Tassel trompette
- Guillaume Naturel saxophone
- DJ alea
- Laurent Béal lumières
- Marie Jagou costumes
- Françoise Lebeau assistanat mise en scène
- Lecture-concert créée dans le cadre de la 30e édition de jazz sous les Pommiers
Date
Mercredi 25 janvier 2012 à 19h30 – T900
La presse
L’homme tente de gagner le cœur de sa Lady Jazz qui, toujours, se dérobe, tandis que naît un dialogue de séduction et de désir, d’humour et de plaisir, entre les phrases verbales et musicales, la littérature et le jazz. On ne sait plus si l’on écoute le sens ou le son des mots.
[/Jean-Yves Dana. La Croix/]
